Mon hommage à Dominique Baudis

Ca fait longtemps que je n’avais pas écrit… et je suis presque surpris de la faire pour évoquer la disparition de Dominique Baudis. Comme si je n’avais pas eu d’autres sujets ni d’autres opportunités de le faire avant. Manque de temps… le prétexte facile !

Mais en apprenant la disparition de Dominique Baudis aujourd’hui, mon coeur toulousain et mon âme citoyenne ont été sincèrement attristés.Dominique_Baudis_devant_le_Parlement_européen

De 83 à 2001, il a été MON maire. Certains diraient que je suis né sous Giscard. J’ai surtout l’impression d’avoir grandi sous Baudis. Il a incarné Toulouse pendant près de 20 ans, lui donnant force, vigueur, dynamisme, couleur. Il a rénové la ville, ses façades, ses places, son économie et permis l’arrivée du métro à Toulouse. Il a porté haut les couleurs à la fois rose, rouge et noire, ou violette, de cette ville que j’aime tant.

Dans un paysage politique décrédibilisé, peu d’hommes et de femmes ont réussi à mes yeux à incarner l’engagement politique aussi sincèrement, de façon aussi brillante, et avec autant d’intégrité qu’il ne l’a fait. Sans doute qu’un certain chauvinisme toulousain me rend un peu partial dans mon jugement. L’hommage unanime qu’il reçoit me laisse à penser que je ne suis pas le seul à le penser.

Journaliste, reporter, maire, président du CSA, de l’Institut du monde Arabe, il avait vécu plusieurs vie avant d’être nommé défenseur des droits de l’homme par Nicolas Sarkozy en 2011. Un poste à l’image de l’homme qu’il était, un ardent et infatigable défenseur de l’être humain et des valeurs de la République, dont il aura été un fidèle serviteur.

Après Nougaro, Toulouse se sent à nouveau orphelin…